François 1er, roi de chimères

« François 1er, roi de chimères » (Flammarion) 2014

Disponible le 24 septembre 2014.
 

Au XXIe siècle, François Ier apparaît comme le père de la Renaissance française, l’ami de Léonard de Vinci, le bâtisseur de Chambord et de Fontainebleau, le vainqueur de Marignan, l’allié de Soliman contre l’ennemi juré du royaume, Charles Quint.

Franck Ferrand - livre - François 1er, roi de chimères

Mais ces traits saillants ne sont-ils pas l’arbre qui cache une forêt bien plus complexe ? Dans cet essai biographique d’un genre nouveau, Franck Ferrand dépasse l’image d’Épinal et nous dépeint ce roi sous les traits d’un personnage moins brillant qu’on ne le prétend. Car le géant débonnaire a connu des triomphes mais aussi des défaites et ce jusqu’à la captivité. François Ier, héros tourmenté, subit la trahison de son cousin, adora sa sœur et détesta son héritier, frôla plusieurs fois la mort, multiplia les conquêtes amoureuses, vit mourir ses fils aimés. Un homme qui vécut entre une jeunesse de rêve et une vieillesse de cauchemar, torturé par une maladie atroce.

L’historien va plus loin : et si François Ier n’avait pas été un si bon roi ?

Louis XII disait de son successeur : « Ce gros garçon gâtera tout. » L’histoire, pour peu qu’on la regarde objectivement, semble lui avoir donné raison. Longtemps dominé par sa mère, manipulé par sa maîtresse, François se laissa aveugler par son amour de l’Italie et par sa haine de l’Empereur. Jouet des factions, facile à duper, le soi-disant « restaurateur des Lettres » instaura la censure et lutta contre l’imprimerie ; il finit même par allumer les bûchers d’où partiront les guerres de religion ! Sous une plume érudite et alerte, voici un portrait contrasté, doublé d’une analyse implacable.

Couverture : Joos Van Cleve, Portrait de François Ier, roi de France, huile sur bois, entre 1530 et 1535, Paris, Musée Carnavalet © Flammarion, 2014

2 Commmentaires

  1. Sandra Deschamps dit :

    Bonjour !
    Je m’associe au message de Chantal Deléage pour dire que c’est en effet votre impertinence associée à votre souci de vérité historique que nous apprécions ! J’ai hâte de vous lire une fois de plus, en attendant je suis en train de vous écouter parler des vikings et vous battre avec les nom imprononçables, ce qui me fait sourire autant que vous. Bravo encore, Franck !

  2. Chantal Deléage dit :

    Quelle surprise! François 1er ne serait pas le grand roi que l’on s’imagine ! Hâte de lire cet ouvrage où l’on pourra, je n’en doute pas, apprécier à nouveau le ton impertinent de Monsieur Ferrand !

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