Mercredi 12 Octobre 2011, à 22 h 55 sur France 3 : 2ème numéro de l’émission « L’Ombre d’un Doute » consacrée à Jack l’éventreur.
Jack l’éventreur : son vrai visage
Dans ce nouveau numéro de L’Ombre d’un doute, Franck Ferrand donne la parole à cette jeune chercheuse française qui, envers et contre tous, soutient aujourd’hui une thèse à la fois crédible, argumentée et …sidérante !
Depuis plus de 120 ans, la recherche du visage caché derrière le surnom de Jack l’Eventreur est devenue, outre-Manche, un sport national. Les plus grands criminologues s’y sont adonnés – sans pouvoir apporter de solution définitive à l’énigme. Mais aujourd’hui, une thèse neuve et audacieuse vient bousculer leur petit monde ; scandale : son auteur n’est pas un historien britannique ! C’est une femme, extérieure au sérail et – qui plus est – française…
Retour sur les faits : le 31 août 1888, une prostituée de 43 ans, Marie Ann Nichols, est retrouvée égorgée, éventrée, dans un quartier de Londres parmi les plus misérables : Whitechapel. Ce cadre sordide, en révélant au pays et au monde les dessous peu reluisants de la splendeur victorienne, a sans doute joué son rôle dans l’intérêt très vif de l’opinion pour cette affaire – intérêt relayé par une presse en pleine expansion, et qui trouvera là son premier « fait divers » à rebondissements.
Car le meurtre spectaculaire de Marie Ann n’est que le premier d’une série de cinq, appelés à entrer dans la légende de l’horreur. Très vite, l’auteur de ces actes effroyables sera surnommé « Jack l’éventreur ». Comparé à d’autres tueurs en série, celui-ci aura fait relativement peu de victimes. Mais l’acharnement qui le caractérise, son goût pour les mises en scènes extrêmement macabres, sa capacité à jouer avec la police et, plus encore, avec la presse, vont marquer à jamais les esprits. Pour ne rien dire de l’intelligence diabolique avec laquelle il déjoue toutes les enquêtes – celles d’hier comme celles d’aujourd’hui.
Sur plusieurs centaines de lettres reçues par les journaux et signées « Jack », seules quelques-unes peuvent lui être attribuées avec certitude – l’ensemble n’en a pas moins défrayé la chronique. Les échecs répétés de Scotland Yard ont choqué l’opinion publique, et la reine Victoria elle même a jugé nécessaire d’intervenir pour que soient sanctionnés certains manquements. Or, c’est précisément du côté des règlements de comptes internes à la police et à l’administration, que se trouve une clé jusque-là négligée du mystère. Le chef de Scotland Yard, mais aussi le ministre de l’Intérieur, n’ont-ils pas été contraints à la démission ? On va finalement confier l’enquête à un nouveau limier, sir Melville Macnaghten, dont l’objectif premier est d’enterrer le dossier… Selon lui, sous le pseudo de « Jack l’éventreur » se dissimulerait John Druitt, un avocat homosexuel suspecté par sa propre famille – et le fait est que, Druitt s’étant suicidé, les meurtres ont aussitôt cessé…
Pourtant, cette thèse ne satisfait personne. A l’évidence, le personnage qui a terrifié Londres était un criminel de haut vol, un personnage hors du commun. Tout le monde y est dès lors allé de son hypothèse – des plus croustillantes : un petit-fils de la Reine Victoria aux plus raffinées : le peintre impressionniste Walter Sickert, naguère démasqué par la romancière à succès Patricia Cornwell.
Rendez-vous le 12 Octobre 2011 à 22h55.
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