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« L’Ombre d’un doute » des enquêtes historiques

Franck Ferrand - L'ombre d'un doute

Drames humains, destins fabuleux, intrigues… tous les grands chapitres de l’histoire, jusqu’aux plus connus et rebattus, présentent des zones d’ombre et des doutes.

Éclairer ces aspects inattendus de l’histoire – des non-dits de l’affaire des Poisons aux impostures de 14-18, des origines obscures de Lili Marleen à ce que l’archéologie nous apprend de Jésus -, tel est le défi de « L’Ombre d’un doute ».

Au fil d’investigations, riches en suspense et en rebondissements, la passion contagieuse de Franck Ferrand nous entraîne à la recherche de vérités cachées. Avec humilité et méthode, « L’Ombre d’un doute » souhaite donner aux téléspectateurs la possibilité d’aller au-delà des mythes simplificateurs et des idées toutes faites.

« L’Ombre d’un doute » : la lumière est au bout de l’enquête…

Retrouvez la vidéo intégrale de l’émission deux heures après sa diffusion et pendant une semaine légalement en streaming sur France 3 en replay.

Retrouver l’Ombre d’un doute, le lundi à 20h45 sur France 3.

Franck Ferrand - L'ombre d'un doute

Les Archives nationales, une institution démocratique au service de la mémoire collective

Institution démocratique, garante de la mémoire de la France, les Archives nationales sont à une période charnière de leur histoire, avant l’ouverture du nouveau bâtiment de Pierrefitte-sur-Seine, Seine-Saint-Denis. Créées pendant la Révolution française, les Archives nationales conservent les documents des différents régimes politiques qui se sont succédés, du VIIe siècle jusqu’à nos jours, ainsi que des archives privées et les minutes des notaires parisiens. à la pratique du secret d’État, en vigueur sous l’Ancien Régime, a succédé depuis 1794 la publicité et la communication des archives de l’État, principes garants de tout régime démocratique.

Aujourd’hui, selon les délais de communication encore raccourcis par la nouvelle loi du 15 juillet 2008, toute personne peut consulter les archives publiques, soit des centaines de kilomètres linéaires d’archives de toute nature, parchemin ou papier, mais aussi microfilms, enregistrements sonores, fichiers numériques. Parmi ces documents, certains symbolisent des étapes majeures de l’Histoire de France : les papyri mérovingiens, le procès des Templiers, le journal de Louis XVI, le testament de Napoléon, la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, le serment du Jeu de Paume, les Constitutions successives de la France…

Autant de documents qui mobilisent aujourd’hui 400 agents : agents scientifiques, techniciens d’art, agents techniques… tous garants de la pérennité et de la communication de 300 kms d’archives auprès des 10 000 lecteurs qui consultent chaque année 140 000 cartons. Collecter, conserver, communiquer et faire comprendre ses fonds, tels sont en effet les missions fondamentales des Archives nationales. Les Archives nationales vivent une étape déterminante de leur histoire, à l’instar de celle que connaissent les grandes institutions patrimoniales nationales au tournant du XXe siècle, avec un nouveau site qui ouvrira à Pierrefitte‑sur‑Seine en 2013 et la mutation de leur système d’information.

Outre un projet architectural majeur, ce nouveau bâtiment s’accompagne en effet de trois chantiers connexes d’ores et déjà en action : le chantier des fonds qui travaille au reconditionnement, à la numérisation et au microfilmage des fonds avant leur déménagement, le chantier du système informatique archivistique et le chantier de dématérialisation et remise en ligne des instruments de recherche.

La cote des ouvrages issus du fonds des Archives nationales est mentionnée pour chaque émission.