Bonus du 15 octobre: Maria Anna Mozart, note de 1793.

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La sœur de Mozart se souvient notamment de la précocité de son frère :

« Le jeune Mozart était un maître accompli, dès qu’il se mettait au piano. Dans la musique la plus compliquée, il remarquait la plus petite dissonance et disait tout de suite quel instrument avait fait la faute, et même quelle note il aurait dû faire. Pendant une exécution musicale, il s’irritait au plus petit bruit. Bref, tant que durait la musique, il était tout musique; dès qu’elle avait cessé, on revoyait l’enfant. Jamais il ne fallut le contraindre pour composer ou pour jouer; au contraire, il fallait toujours l’en distraire. Autrement, il serait resté jour et nuit assis au piano ou à composer. Étant enfant, il avait le désir d’apprendre tout ce qu’il voyait. Il montrait beaucoup de dispositions pour le dessin et le calcul ; mais il était trop absorbé par la musique pour pouvoir manifester ses talents en toute autre branche. Wolfgang était petit, maigre, pâle de teint et tout à fait exempt de prétention dans la physionomie et le corps. Hormis en musique, il fut et demeura presque toujours un enfant, et cela est le trait principal de son caractère, du côté de l’ombre. Il aurait toujours eu besoin d’un père, d’une mère ou d’un mentor. Il était incapable de compter avec l’argent ».

Maria Anna Mozart, note de 1793

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