Le mystère Louis XVII

Lundi 3 novembre 2014, à 20h45 sur France 3 : « L’Ombre d’un Doute » Le mystère Louis XVII

Louis xvii
Le documentaire L’Ombre d’un doute présenté par Franck Ferrand sur France 3 reviendra ce lundi 3 novembre à 20h45 sur l’énigme entourant la mort de Louis XVII.


1793, la monarchie est abolie en France après l’exécution du roi Louis XVI et neuf mois plus tard de Marie-Antoinette. Seuls restent leurs enfants prisonniers de la prison du Temple: Marie-Thérèse et Louis-Charles, ce dernier héritant du trône sous le nom de Louis XVII pour les fidèles de la monarchie. Deux ans plus tard, l’enfant âgé de 10 ans sera déclaré mort sur son lieu de captivité


L’histoire étant faite de rebondissements, c’est sous les traits d’un horloger allemand, Guillaume Naundorff, que Louis XVII réapparaît 38 ans plus tard. Coup de théâtre : et si l’héritier avait été remplacé par un autre enfant dans la prison du Temple ? Comment savoir si ce Naundorff dit vrai ? C’est en tout cas ce que se propose d’investiguer Franck Ferrand dans le prochain numéro de l’Ombre d’un doute. Une quête qui pourrait bien nous amener à réécrire une partie de l’Histoire de France.


Le documentaire l’Ombre d’un doute spécial Louis XVII sera diffusé lundi 3 novembre à 20h45 sur France 3 en partenariat avec Europe 1.

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Napoléon : le défi de trop ?

Napoléon : le défi de trop ? franck ferrand

Dans la suite de son abdication, le 6 avril 1814, Napoléon s’installe sur l’île d’Elbe, entre la Corse et l’Italie. Après un an marqué par des fêtes et une vie de cour qui n’était pas à sa mesure, Napoléon quitte l’île dans le plus grand secret. Il retourne en France, reprend le pouvoir et affronte une coalition ennemie.

La défaite de Waterloo, le 18 juin 1815, scelle le destin de l’empereur, envoyé en exil à Sainte-Hélène, une île perdue de l’Atlantique. Ainsi, en quelques mois de 1815 s’est joué le destin de l’Europe. Comment expliquer l’échec de Napoléon ? Une enquête minutieuse, menée de Fontainebleau à Waterloo, en passant par l’île d’Elbe et les palais de Vienne, tente d’expliquer la chute de Napoléon Ier.

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François, J-2 !

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Pourtant, je m’étais bien juré de ne plus prêter le flanc à cette critique que l’on me fait souvent, de « déboulonner les statues » ; pourtant, j’étais résolu à écrire enfin un livre apaisé, à défaut d’être consensuel ! Il faut croire que l’on ne se refait pas, et que dans ma vocation d’historien, le souci de l’honnêteté primera toujours sur celui de la bienveillance… A la veille des célébrations du cinquième centenaire de l’avènement de François Ier, alors que vont fleurir les panégyriques à la gloire du « roi-chevalier », voici donc un portrait-vérité sans la moindre concession. Non, François Ier ne fut pas le grand et bon roi que l’on voudrait qu’il fût ; non, il ne mérite en rien les titres de Père des Lettres et de restaurateur des Arts que lui a décernés une cour de flatteurs appointés.
Le prétendu « grand monarque » fut constamment dominé par sa mère, manipulé par ses maîtresses et par ses favoris, aveuglé par son amour de l’Italie et sa haine de Charles Quint et de ce qu’il représentait. François a pris les mauvaises décisions, mené les mauvais combats, suivi toujours les mauvais conseils ; il fut, dans sa vie comme dans son règne, mal inspiré. Je m’en étais rendu compte, voilà quelques années, lorsque j’écrivais les romans de la série La Cour des Dames ; à l’époque, j’avais été frappé par les travers et les lacunes de ce souverain tellement célébré – à l’heure où tout le monde va s’empresser de louer sa mémoire, il m’a donc paru salutaire de rétablir la vérité sur son compte.
Dans trois jours, paraîtra chez Flammarion François Ier, roi de chimères : un essai biographique où sont posées les questions suivantes : « Est-il un grand roi, celui qui abandonne les affaires de son royaume aux mains de sa mère, de ses maîtresses et de ses favoris ? Qui protège sciemment des coupables et fait condamner un innocent, veillant lui-même à la cruauté du supplice ? Qui se parjure pour échapper aux conséquences de ses actes, et envoie ses enfants moisir en geôle à sa place ? Qui respecte si mal ses engagements, et se résout si bien à la triche et à l’abandon ? Qui coûte cher en tout, revient sans répit à la guerre en méprisant les chances de la paix, accentue les impôts sans mesure, multiplie les dépenses de prestige en période même de disette ? Qui institue la censure, retarde l’imprimerie, persécute de beaux esprits du temps et les contraint à l’exil ? Qui enfin ne prend position, en matière religieuse, qu’en fonction des avantages de l’heure, et n’hésite pas à laisser commettre en son nom un massacre sans précédent d’hérétiques ou supposés tels ? Un grand roi, dites-vous ? »
Je vais encore me faire des amis… J’espère en tout cas vous avoir bientôt pour lecteurs et – à défaut d’emporter forcément votre adhésion – vous amener à réfléchir sur un mythe national en tout point éloigné des réalités.

François Ier, roi de chimères, chez Flammarion. 237p, 19,90 euros– en librairie le 24 septembre.

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François 1er, roi de chimères

« François 1er, roi de chimères » (Flammarion) 2014

Disponible le 24 septembre 2014.
 

Au XXIe siècle, François Ier apparaît comme le père de la Renaissance française, l’ami de Léonard de Vinci, le bâtisseur de Chambord et de Fontainebleau, le vainqueur de Marignan, l’allié de Soliman contre l’ennemi juré du royaume, Charles Quint.

Franck Ferrand - livre - François 1er, roi de chimères

Mais ces traits saillants ne sont-ils pas l’arbre qui cache une forêt bien plus complexe ? Dans cet essai biographique d’un genre nouveau, Franck Ferrand dépasse l’image d’Épinal et nous dépeint ce roi sous les traits d’un personnage moins brillant qu’on ne le prétend. Car le géant débonnaire a connu des triomphes mais aussi des défaites et ce jusqu’à la captivité. François Ier, héros tourmenté, subit la trahison de son cousin, adora sa sœur et détesta son héritier, frôla plusieurs fois la mort, multiplia les conquêtes amoureuses, vit mourir ses fils aimés. Un homme qui vécut entre une jeunesse de rêve et une vieillesse de cauchemar, torturé par une maladie atroce.

L’historien va plus loin : et si François Ier n’avait pas été un si bon roi ?

Louis XII disait de son successeur : « Ce gros garçon gâtera tout. » L’histoire, pour peu qu’on la regarde objectivement, semble lui avoir donné raison. Longtemps dominé par sa mère, manipulé par sa maîtresse, François se laissa aveugler par son amour de l’Italie et par sa haine de l’Empereur. Jouet des factions, facile à duper, le soi-disant « restaurateur des Lettres » instaura la censure et lutta contre l’imprimerie ; il finit même par allumer les bûchers d’où partiront les guerres de religion ! Sous une plume érudite et alerte, voici un portrait contrasté, doublé d’une analyse implacable.

Couverture : Joos Van Cleve, Portrait de François Ier, roi de France, huile sur bois, entre 1530 et 1535, Paris, Musée Carnavalet © Flammarion, 2014

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Notre semaine du 8 septembre

L'OMBRE D'UN DOUTELundi après-midi, dans le cadre somptueux des Grands Dépôts des Archives nationales, aura lieu la conférence de Presse de rentrée de notre rendez-vous télévisé, L’Ombre d’un Doute. Belle occasion pour le diffuseur, France 3 (représenté par sa directrice, Dana Hastier), pour le producteur, Jean-Pierre Cottet et pour moi de faire le point sur ce que nous vous préparons pour cette nouvelle saison.
Cette année, l’ODD devient une émission mensuelle, diffusée en « prime time » (à 20h40), le premier lundi de chaque mois. Les thèmes renouent avec l’esprit de la première saison (diffusée à l’époque en deuxième partie de soirée) : il s’agira d’enquêter, et de réunir des documents originaux nous permettant d’élucider les grandes énigmes de l’histoire en répondant à une question.
La première, pour l’émission du lundi 6 octobre, sera : « Napoléon a-t-il été trahi ? ». Nous y revivrons toute la chute de l’Aigle, de l’abdication de 1814 à celle de 1815. Les plateaux, plus nombreux, seront désormais tournés dans un décor unique, en l’occurrence le siège des Archives nationales ; j’y adopterai un ton plus direct et (me semble-t-il) plus impertinent – donc plus conforme à mon tempérament… C’est le déroulement d’une enquête, à quoi l’on assistera. Quant aux parties documentaires, tout en mettant l’accent sur les sources et les documents, elles feront une part plus grande aux reconstitutions et – chaque fois que possible – aux restitutions de décors en 3D.
Un aperçu des sujets abordées ?  Des portraits-vérité de souverains français (François Ier, Louis XV), de grandes affaires (Petiot, Dreyfus), des questions qui dérangent  (les artistes sous l’Occupation)… N’en disons pas trop pour le moment ! Vous avez compris, en tout cas, que l’investigation et le mystère seront au rendez-vous.
On me dit que vous êtes nombreux, très nombreux même, à répondre à notre rendez-vous de l’aube « Aujourd’hui dans l’Histoire », à 6h25 dans la Matinale de Thomas Sotto ; j’en suis très heureux – et vous comprendrez, j’espère, que je ne vous dévoile pas les sujets de la semaine à venir… A 14h, « Au cœur de l’histoire », nous évoquerons les secrets du Vatican (lundi, avec Serge Legat), les 70 ans du quotidien Le Parisien (mardi, en direct de la Rédaction de ce grand journal), le très mystérieux comte de Saint-Germain (mercredi, avec Evelyne Lever), l’histoire d’un cow-boy Français au Far-West (jeudi, avec Nicole Bacharan) et l’expédition de Shackleton en Antarctique (vendredi, avec Marc Menant). De bons moments en perspective !

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Ouvrons l’agenda !

10614168_950971508261679_3259422394739870577_n (1)Cet été, à défaut d’avoir toujours été ensoleillé, vous a-t-il permis de faire des découvertes et de vous épanouir ? C’est ce que je souhaite à chacun, à chacune d’entre vous, du fond du cœur.

En cette veille de rentrée, laissez-moi vous proposer un nouveau rendez-vous dominical : plutôt que de raconter la semaine passée, je vous ouvrirai désormais mon agenda de la semaine à venir. Ainsi, vous saurez que demain, lundi 1er septembre, j’ai rendez-vous avec mon éditeur, chez Flammarion, pour relire les dernières épreuves de mon prochain livre, à paraître dans la deuxième quinzaine du mois : François Ier, roi de chimères. Un portrait-vérité, assez acide, de ce roi dont on s’apprête à célébrer le cinquième centenaire de l’avènement.

Vous saurez aussi que, toute la semaine, nous allons mettre au point, chez mon producteur, Io-Martange, les plateaux de présentation du premier numéro de « L’Ombre d’un Doute », diffusé le lundi 6 octobre prochain et qui aura pour thème : La chute de Napoléon. D’ores et déjà, je peux vous dire de Camille Ménager et Claire de Navarre ont fait un beau, un très beau travail. Pour nos plateaux, nous allons renouer avec nos bonnes habitudes, et tournerons au sein des Grands Dépôts des Archives nationales.

Que saurez-vous encore ? Que toute l’équipe d’Europe 1 sera, vendredi prochain, le 5, à Lille, ancienne gare saint-Sauveur, pour une édition spéciale de «Au cœur de l’histoire » en direct de la célèbre Braderie. Avant cela, nous aurons parlé d’Otto de Habsbourg, lundi, de sorcellerie, mardi, du cirque Barnum, mercredi, des Vikings, jeudi. Autant dire qu’il y en aura pour tous les goûts !

Demain dans la matinée, vous retrouverez ma tribune sur FigaroVox, consacrée cette semaine à la génération des Quadras nés à la fin des années 1960. Dès vendredi, nous reprendrons le rythme habituel.

Bonne semaine à tous ! Et à demain matin, dès 6h25, dans la Matinale de Thomas Sotto, pour notre nouveau rendez-vous « Aujourd’hui dans l’histoire » !

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Europe 1 au cœur de la Braderie de Lille !

Carroussel-Club-Braderie

L’émission « Au cœur de l’Histoire » sera en direct de la Braderie de Lille le vendredi 5 septembre 2014 de 14h à 15h.

Les inscrit(e)s bénéficieront de places réservées pour l’émission et pourront réagir à l’actualité en studio (dans la limite des places disponibles).

—> INSCRIPTION <—

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